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- 8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.10 : Les guerres du XXème siècle
Annecy-le-Vieux

Fermer Introduction

Fermer 1 : La terre et les hommes

Fermer 2 : De la préhistoire à la naissance d'Annecy-le-Vieux

Fermer 3 : La paroisse et ses édifices religieux

Fermer 4 : Un moyen-âge obscur et difficile

Fermer 5 : 17ème et 18ème siècle : une image qui se précise et se durcit

Fermer 6 : La Révolution et l'Empire (1792-1815)

Fermer 7 : La Restauration Sarde (1815-1860)

Fermer 8 : De l'Annexion à l'urbanistion

Fermer Annexe 1 : La vigne et le vin

Fermer Annexe 2 : La famille de Menthon de la Balme au château de la Cour

Fermer Autres annexes

8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.10 : Les guerres du XXème siècle
Comme nombre de communes rurales, Annecy-le-Vieux va payer un lourd tribut aux guerres de 1914-18, de 1939-45 et d’Algérie.
Dès août 1914, la mobilisation des hommes et la réquisition des chevaux vont rendre difficiles la rentrée et le battage des moissons. Tous les bras disponibles vont être utilisés ; les ouvriers italiens, employés aux travaux d’adduction d’eau, vont être réquisitionnés pour les travaux des champs. Les cantonniers étant partis au front, l’ensemble de la population est appelé à réparer les chemins endommagés par de violents orages.
La solidarité joue à plein. Des vêtements chauds sont envoyés aux soldats du 30ème régiment d’infanterie et du 11ème bataillon de chasseurs.
Peu avant la fin de la guerre, les réquisitions provoquent un certain mécontentement. Sur les 2.200 quintaux de pommes de terre réclamés, la commune ne peut en fournir que 1.330. Selon la délibération du Conseil municipal du 10 novembre 1918, veille de l’armistice, « les populations campagnardes qui ont, jusqu’ici, si vaillamment fait leur devoir constatent, avec amertume, que tous leurs produits sont taxés et réquisitionnés au profit des agglomérations tandis que les produits dont ils ont besoin tels que harnais, engrais, outils, cuir, fer, vêtements, épicerie, etc. sont laissés à la surenchère et à la spéculation d’avides accapareurs ».
La guerre finie, la commune et la paroisse vont unir leurs efforts pour construire un monument à la mémoire des 56 habitants d’Annecy-le-Vieux (dont 9 disparus) morts pour la France.
En 1940, on compte, dans la commune, dix morts et trente prisonniers. Les campagnes ultérieures et la lutte contre l’occupant vont porter à dix-neuf le nombre des noms figurant sur le Monument aux Morts. Le Ministère des Anciens Combattants a, par ailleurs, reconnu la qualité de « morts pour la France » à six autres personnes en ce qui concerne Annecy-le-Vieux.
Les mois tragiques de la fin de la guerre ont vu le sang couler à Sur-les-Bois (2 morts le 18 janvier 1944), à Albigny (1 mort le 25 juin1944), après Sévrier (1 fusillé en 1943) et Annecy (1 mort le 5 février 1944 au 26 de la rue des Marquisats).
 
La guerre d’Algérie a ajouté quatre noms à cette liste déjà trop longue.
Annecy-le-Vieux a donné à une rue le nom du Commandant Ratel (1891-1979. Ce combattant émérite, sorti du rang, se distingue pendant les deux guerres mondiales sur tous les fronts. Blessé quatre fois, il fut décoré de la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur accompagnée de sept citations. Il habitait rue de La Mavéria.

Date de création : 04/03/2010 @ 11:35
Dernière modification : 04/03/2010 @ 11:35
Catégorie : 8 : De l'Annexion à l'urbanistion


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