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- 8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.9 : Personnages célèbres d’Annecy-le-Vieux et d’ailleurs
Annecy-le-Vieux

Fermer Introduction

Fermer 1 : La terre et les hommes

Fermer 2 : De la préhistoire à la naissance d'Annecy-le-Vieux

Fermer 3 : La paroisse et ses édifices religieux

Fermer 4 : Un moyen-âge obscur et difficile

Fermer 5 : 17ème et 18ème siècle : une image qui se précise et se durcit

Fermer 6 : La Révolution et l'Empire (1792-1815)

Fermer 7 : La Restauration Sarde (1815-1860)

Fermer 8 : De l'Annexion à l'urbanistion

Fermer Annexe 1 : La vigne et le vin

Fermer Annexe 2 : La famille de Menthon de la Balme au château de la Cour

Fermer Autres annexes

8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.9 : Personnages célèbres d’Annecy-le-Vieux et d’ailleurs
Le capitaine Joseph Baud naît à Vignères le 26 avril 1864. Cet « infatigable coureur du monde » restera toujours fidèle à sa petite patrie. Dans sa correspondance, il évoque souvent la « jolie colline », les courses dans les bois des Glaisins, le jardin familial, le ruisseau qui traverse le hameau natal.
La commune l’aide financièrement à préparer Saint-Cyr, d’où il entre dans l’Infanterie Coloniale. Son principal titre de gloire est d’avoir réussi, essentiellement par la négociation, la jonction dans la boucle du Niger de nos colonies du Dahomey, du Soudan et de la Côte d’Ivoire en 1898. Officier de la Légion d’Honneur et médaillé de la Société de Géographie, il peut être considéré comme l’un des pionniers de l’empire colonial français. Miné par ses séjours coloniaux, il meurt en 1904 à Diego-Suarez où il est inhumé.
Trente-six ans plus tard, le 15 novembre 1940, à la suite d’une souscription organisée par l’Académie Florimontane, son président, François-Maurice Ritz, remet à la commune une plaque commémorative en son honneur, fabriquée par les fonderies Paccard.
Au château de la Cour, la famille des comtes de Guigné a pris la suite des Menthon-de-Livet. Anne de Guigné naît le 25 avril 1911. Elle partage son temps entre Cannes et Annecy-le-Vieux, où elle adore se promener en barque sur le lac.
ALV080009.jpgTrès jeune, elle a un caractère marqué. Son grand-père aurait dit d’elle : « Je plains sa mère quand elle aura vingt ans. » Elle semble avoir été profondément affectée par la mort de son père, le capitaine Jacques de Guigné, trois fois blessé, tué le 22 juillet 1915 à l’attaque de Baerenkopf (Alsace), à la tête de la 1ère Compagnie du 114ème bataillon de Chasseurs.
Elle montre très vite un vif intérêt pour les questions religieuses et une grande piété. Elle fait sa communion privée à cinq ans, se passe de livre pour ses prières et manifeste un souci marqué pour la conversion des autres.
Atteinte d’encéphalite léthargique, elle se soumet à la volonté divine, offrant à Dieu ses souffrances de petite malade. Elle montrera une grande lucidité devant la mort qui la frappe le 21 janvier 1922.
Sa renommée va vite se répandre, bien au-delà du cadre local ; elle sera donnée en exemple à bien des jeunes de l’époque. Le 21 janvier 1923, l’évêque d’Annecy ouvre un « procès informatif diocésain de la servante de Dieu, Anne de Guigné ». Selon des témoins oculaires, le 30 octobre 1923, son corps aurait été retrouvé en bon état lorsqu’il fut placé dans un nouveau cercueil, déposé dans le caveau familial.
En 1954, 58.600 personnes signent une pétition qui est adressée à Rome, où le Cardinal Garrone, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, paraît favorable à sa cause mais l’Eglise ne semble pas souhaiter la canonisation de jeunes enfants.
Quatre ouvrages, dont le dernier date de 1977, ont été consacrés à Anne de Guigné. Une petite association, dont le siège est à Marseille, cultive son souvenir.
Le sourire un peu triste d’Anne de Guigné, bienheureuse ou pas, fait partie du patrimoine spirituel d’Annecy-le-Vieux.
Comme pendant la période sarde, Annecy-le-Vieux accueille des hôtes de marque.
L’Anglais John Ruskin, critique d’art et sociologue y séjourne en 1863. Gabriel Fauré, invité par le banquier parisien Fernand Maillot, réside plusieurs étés, de 1919 à 1924, dans la maison Dunand « Sous le clocher ». Arthur Honegger, Alfred Cortot, Pablo Casals, viennent lui rendre visite. Le 25 août 1923, l’Eglise Saint-Laurent retentit sous les accords du requiem de Fauré et les audaces du Roi David d’Honegger. Une plaque commémorative de ces séjours a été apposée sous le porche de la propriété Dunand.
L’orgue de Saint-Laurent, installé en 1961, a retenti sous les mains de grands concertistes : Pierre Cochereau, André Marchal, Jean-Jacques Gruenwald, Marie-Claire Alain.

Date de création : 04/03/2010 @ 11:34
Dernière modification : 04/03/2010 @ 19:35
Catégorie : 8 : De l'Annexion à l'urbanistion


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