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- 8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.7 : Des « artifices » du Fier à la minoterie Cléchet
Annecy-le-Vieux

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8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.7 : Des « artifices » du Fier à la minoterie Cléchet
Vers 1800, on trouve près du pont de Bornalle, en face de Nâves, le « moulin à Collomb ». En cet endroit, la vallée est encaissée dans la molasse. Un chemin de « dévestiture » donne accès au pont. Le moulin, qui utilisait la technique des meules à axe vertical, suffisait largement aux besoins de la commune. En 1832, il appartient à Claude Duret. Il semble avoir été abandonné vers 1860.
En 1884, le docteur Girod demande l’autorisation de rétablir « l’usine » de la Bornalle pour y raboter les bois débités par son usine de Morette. Elle est desservie, à l’époque, par la « bézière » (bief), de 500 mètres, creusé à flanc de coteau. Girod propose de reporter le barrage en maçonnerie, de 40 mètres de long, 120 mètres plus en amont et d’y établir des échelles à poissons.
En 1901, la scierie Girod a cessé son activité. Mademoiselle Cléchet la rachète pour y créer une usine électrique avec un barrage à 40 mètres du pont de Bornalle. L’opération n’est, semble t’il, pas menée à son terme.
ALV080008.jpgPlus en amont, près de la passerelle d’Ornex, en face de Villaz, on trouve en 1900, le « moulin Martinod », alimenté par un bief de 500 mètres. Sur la rive opposée, à Villaz, on note l’existence toute proche d’un autre moulin.
Le souvenir de ces moulins va s’effacer avec la naissance et le développement d’un établissement qui deviendra la minoterie Cléchet.
Cette longue histoire commence en 1845. Trois habitants de Pringy, dont le marquis Ernest de Lagrange, demandent au Roi Victor-Emmanuel II l’autorisation de réaliser une dérivation du Fier, en aval immédiat du pont de Brogny, pour y établir un moulin é blé et une scierie. Le roi de Sardaigne accorde l’autorisation onze plus tard (25 septembre 1856). Le barrage dessert l’entreprise par un bief de 500 mètres à travers le lieu-dit « les Ilettes ».
 
En 1868, Joseph Cléchet, originaire de l’Isère, acquiert le moulin-scierie qui dispose de quatre roues et d’une turbine. Celle-ci dessert deux scies verticales et une scie circulaire.
En 1905, la « Grande Minoterie Hydraulique » développe 120 chevaux-vapeur et son écurie compte huit chevaux. L’entreprise perfectionne ses techniques, double ses effectifs de 1913 à 1919. Sa production quotidienne passe de 475 quintaux en 1920 à 900 en 1959. Elle s’automatise, crée un laboratoire d’analyse des farines, diversifie sa production en vendant de l’électricité à E.D.F. En 1973, elle tient la quarantième place sur le marché intérieur français. Son Président Directeur Général anime le syndicalisme meunier régional. Elle alimente les boulangers de l’Ain, de l’Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie.

Date de création : 04/03/2010 @ 11:30
Dernière modification : 04/03/2010 @ 19:06
Catégorie : 8 : De l'Annexion à l'urbanistion


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