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- 8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.6 : La fonderie Paccard ou « l’art de la cloche »
Annecy-le-Vieux

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8 : De l'Annexion à l'urbanistion - 8.6 : La fonderie Paccard ou « l’art de la cloche »
La fonderie Paccard a été créée en 1796 à Quintal. A l’époque, les fondeurs se rendaient sur place pour réaliser leur travail car les cloches risquaient de se briser pendant leur transport, vu le mauvais état des chemins. C’est ainsi que le fondeur J.B. Pitton, de Carouge, s’étant rendu à Quintal, son travail fut observé par Antoine Paccard qui s’estima capable d’en faire autant et créa une fonderie, à l’origine de la « dynastie Paccard ».
En 1857, Victor Paccard quitte Quintal pour Annecy-le-Vieux où il était plus facile de faire fonctionner l’entreprise. Il s’installe sur les flancs de la colline du Jouly, au-dessus de l’actuel Hôtel de l’Abbaye, avant de descendre dans la plaine en 1881.
Victor Paccard prend une part active de la commune : il est capitaine de la Garde Nationale en 1859, lieutenant des pompiers en 1864, maire en 1867.
En juillet 1890, le premier carillon, de treize cloches, est envoyé à Montréal (Canada)[1].
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Jusqu’en 1914, c’est la période des grosses cloches ou « bourdons » : la « Savoyarde », en 1898, don de la Savoie au Sacré-Cœur de Montmartre, d’un poids de 18835 kilos, dont le transport fut assuré par un spectaculaire convoi tiré par des bœufs ; la « Jeanne d’Arc », en 1914, pour la cathédrale de Rouen, et bien d’autres. Dans le même temps, les frères Paccard s’intéressent aux techniques d’installation et réalisent des plans de beffrois pour de nombreux pays.
Les techniques, utilisant un tour vertical, sont restées proches de celles décrites par Diderot dans l’Encyclopédie ; les briques venaient de la tuilerie de Saint-Jorioz.
En 1937, Joseph et Louis Paccard présentent à l’Exposition Universelle de Paris un carillon de trente-sept cloches qui fut considéré par les spécialistes comme la perfection absolue. En 1950, les Etats-Unis commandent cinquante répliques de la cloche de la Liberté.
La vérification des sons et des harmoniques a fait de très grands progrès mais l’oreille de l’artisan accordeur reste indispensable. En 19066, l’équipe parvient à maîtriser ce que le jargon des fondeurs appelle « l’intensité des partiels de la cloche ». Enfin, l’électronique a permis le déclenchement par « puce magique » de nombreuses sonneries dans les clochers de France et d’ailleurs.
 
L’impact dans la mentalité locale de la fonderie Paccard, qui a largement contribué à la renommée d’Annecy-le-Vieux, est marqué par la présence d’une cloche dans le blason de la commune et par les noms de sept rues, proches de la fonderie, qui en évoquent l’activité.
 C’est avec une nostalgie certaine que bien des habitants d’Annecy-le-Vieux ont vu, sous la pression d’impératifs économiques, la fonderie quitter la commune pour Sévrier.


[1] Autrefois, le carillon était composé de quatre cloches, d’où son nom ; le sonneur les actionnait en attachant les cordes à ses deux bras et à ses deux jambes.

Date de création : 04/03/2010 @ 11:29
Dernière modification : 04/03/2010 @ 18:59
Catégorie : 8 : De l'Annexion à l'urbanistion


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