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- 6 : La Révolution et l'Empire (1792-1815) - 1792
Annecy-le-Vieux

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Fermer 1 : La terre et les hommes

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6 : La Révolution et l'Empire (1792-1815) - 1792
Le 23 septembre 1792, cinquante jours après la prise des Tuileries et la chute de la Royauté, les troupes françaises du Général de Montesquiou entrent dans Annecy, évacué par les fonctionnaires et militaires sardes et quelques émigrés. La Savoie se trouve brusquement associée au destin de la France révolutionnaire. Les témoignages relatifs à cette période sont rares ; nombre d’archives ont disparu ; les récits postérieurs sont souvent colorés par la passion.
Annecy et sa région ont connu des heures difficiles. Les excès de la Première Terreur (1794) et de la Seconde (1798) durcissent le climat. Le voisinage des frontières, les menaces d’invasion, l’action des prêtres réfractaires, les réquisitions en hommes et en nature vont alimenter l’opposition aux autorités révolutionnaires.
Les administrateurs des cantons ruraux semblent favorables à la Contre-révolution ; ceux d’Annecy-le-Vieux dénoncent l’ingérence et le « ton dominateur » de la municipalité d’Annecy, ton si contraire aux principes de la liberté qui ont toujours été « le partage des vertueux campagnards ». La politique renforce l’opposition traditionnelle entre la campagne et la ville.
Annecy-le-Vieux, en position charnière entre Annecy, jacobin, et la vallée de Thônes où les sentiments contre-révolutionnaires sont puissants, ne peut pas ne pas ressentir les contrecoups de ces événements. La population qui n’en peut mais cherche à protéger ses intérêts avec une philosophie désabusée. Les édiles, pris entre administration révolutionnaire dévorante et tatillonne et une population influencée par le clergé et les nobles, s’efforcent de manœuvrer en souplesse ; ils manifestent une résistance passive et une grogne dont témoignent les archives municipales.
Les institutions nouvelles se sont mises en place sans difficultés apparentes. Annecy-le-Vieux se dote d’un conseil municipal et d’un Comité de Salut public chargé de surveiller les menées contre-révolutionnaires. En 1793, le maire, Henri Croset, charge Philippe Dumaret de recenser les biens des émigrés. La commune désigne un citoyen qui participera à la fête de la Fédération. En tête du compte-rendu de la délibération du 15 Germinal an II (mars 1794) figure la devise révolutionnaire « La liberté ou la mort ».

Date de création : 03/03/2010 @ 15:15
Dernière modification : 12/03/2010 @ 16:34
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